Le ghostwriting, plus commun que tu ne le crois!

ghostwriting

As-tu déjà entendu parler d’auteurs à succès qui ont eu recours à des rédacteurs pour leurs romans ou biographies? Tu serais surpris de savoir à quel point cette pratique est répandue! 

Lorsqu’un rédacteur met sa plume au service d’une autre personne sans être mentionné à titre d’auteur ou de collaborateur, on appelle ça le ghostwriting. Est-ce que cela signifie que l’auteur est dans l’incapacité d’écrire quoi que ce soit? Pas du tout! Simplement, cette personne a peut-être du mal à exprimer avec justesse ce qu’elle souhaite partager, transmettre. Elle manque peut-être aussi tout simplement de temps! 

Je suis rédactrice, copywriter… et ghostwriter

J’ai rédigé des livres complets pour différents clients. On m’a donné le mandat d’être le prête-plume, de mettre sur papier (ou sur clavier) mon essence au service d’idées déjà bien élaborées. Je trouve les bons mots et le ton idéal pour illustrer le savoir ou l’histoire de quelqu’un d’autre. Et c’est un réel bonheur d’entrer dans l’univers unique de chaque personne qui m’en donne le mandat. 

L’implication du ghostwriter dans le processus créatif est très variable. Cela dépend notamment de ses compétences, de ses connaissances du sujet, et de l’ouverture de l’auteur. Personnellement, j’adore écrire des biographies et des livres qui traitent de sujets variés : cela crée une synergie intéressante et mon désir de développer la matière ne fait que grandir au fil du projet. 

Quelle est la différence entre la rédaction, le copywriting et le ghostwriting?

Si la ligne est mince entre tous ces métiers liés à l’écriture, la différence est toutefois importante. La rédaction, par exemple d’un site Web ou d’un document d’information, est plus protocolaire. Plus convenue, si tu préfères. Elle sert à communiquer et illustrer un propos. En gros, on donne l’information essentielle aux lecteurs de façon à optimiser la communication et le référencement naturel. 

D’un autre côté, le copywriting a une visée de persuasion. On cherche à utiliser les bons mots pour vendre un produit ou un service à un public cible. Lorsque j’enfile mon costume de copywriter, je sélectionne chaque mot dans le but de générer des ventes pour mes clients. 

Finalement, le ghostwriting sert à sublimer une histoire, une philosophie, un sujet de recherche. Le format est aussi beaucoup plus long qu’en rédaction Web, puisque l’objectif est de captiver l’attention du lecteur jusqu’à la toute fin d’un livre complet! La technique et le processus sont donc complètement différents, mais tout aussi amusants. 

Le processus créatif du ghostwriter

Il existe sans doute autant de processus créatifs qu’il existe de ghostwriters. Pour ma part, j’aime instaurer des rencontres hebdomadaires avec l’auteur. En premier lieu, on crée ensemble un plan pour l’ouvrage : j’ai besoin de connaître toute l’information pertinente avant même de commencer. Ensuite, on peut élaborer un plan de match pour l’écriture. On détermine la recherche nécessaire, le nombre de chapitres et leur longueur approximative, le fil de l’histoire et la grande finale. On détermine des objectifs d’écriture et un délai. 

Lorsque le plan est créé, je détermine mon rythme d’écriture en fonction du besoin de mon client ou ma cliente. J’aime planifier une rencontre par semaine afin d’évaluer l’avancement et effectuer des ajustements en cours de route. Si de nouvelles idées surgissent, on en discute au fur et à mesure. Toutes les idées sont analysées, réfléchies et intégrées de façon créative. 

L’objectif est que ma plume devienne l’extension des idées de mes clients, afin de rendre leur ouvrage authentique, à la hauteur de leurs idées et de leur talent. C’est un réel plaisir de plonger dans un univers différent pour chaque manuscrit. 

Si tu as un projet de livre et que tu ne sais pas par où commencer, je t’invite à me contacter pour qu’on en discute!

Marie-Claude Doyon

mdoyon@redac-plus.com / www.redac-plus.com

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